• Présentation

    Source: Ministère des Outre-mer
    La Guadeloupe est un département français d’Outre-Mer depuis la loi du 19 mars 1946. Situé à 6 700 km de la métropole (avec un décalage horaire de - 5 heures en hiver et - 6 heures en été), le département est découpé en deux arrondissements (Basse-Terre et Pointe-à-Pitre), subdivisés en 40 cantons et 32 communes (respectivement, 17 cantons, 18 communes et 23 cantons, 14 communes). Région monodépartementale, la Guadeloupe se présente géographiquement sous la forme d’un archipel de 1 702 km², constitué de cinq groupes d’îles : la Guadeloupe continentale, d’une superficie de 1 438 km², composée de la Basse-Terre à l’Ouest (848 km²) et la Grande-Terre à l’Est (590 km²), séparées par un étroit canal, la Rivière Salée et les îles voisines, l’archipel des Saintes (14 km²), La Désirade (22 km²) et Marie-Galante (158 km²).
    L’archipel guadeloupéen offre une très grande diversité de sites remarquables. Son climat tropical tempéré, le charme de ses îles contribuent à en faire une des grandes destinations touristiques des Caraïbes. D’une superficie de 1 438 km², la Guadeloupe continentale, située au cœur de l’arc antillo-caribéen, est la plus grande île des Antilles françaises. Sa végétation est composée d’une gamme très étendue d’espèces. Sa faune est riche en oiseaux, poissons et coquillages. La Basse-Terre, plus élevée, est recouverte d’une forêt très dense : elle est dominée par le volcan de la Soufrière, qui culmine à 1 467 mètres, et par quelques autres sommets aux noms évocateurs : la Couronne, les Pitons de Bouillante, le Sans Toucher. Grande-Terre est, au contraire, un plateau de faible altitude propice à l’élevage et à l’agriculture. La Guadeloupe bénéficie d’un climat tropical tempéré par les influences maritimes et les alizés. La température moyenne annuelle est de 25° C. Pluies intermittentes concentrées sur septembre et octobre. Température moyenne de l’eau de mer : 24 à 28° C.
    La Basse-Terre et les Saintes sont issues de formations d’une chaîne volcanique récente qui culmine à la Soufrière (1 467 mètres), alors que les autres îles de l’archipel sont d’origine corallienne. En raison de ses caractéristiques géologiques, l’archipel de la Guadeloupe est classé en zone III d’après le zonage sismique de la France.
    La population légale de la Guadeloupe est fixée au 1er janvier 2010 à 407 205 habitants. Les principales villes au recensement sont : Les Abymes (60 147 habitants), Pointe-à-Pitre (17577 habitants), et le chef-lieu, Basse-Terre (12 748 habitants).

    QUELQUES REPÈRES SANTÉ

    La Guadeloupe est un département à population jeune (31,6 % de la population âgés de moins de 20 ans). Pour autant, la part de personnes âgées augmente sensiblement, nécessitant une offre de soins gériatriques plus importante. La Guadeloupe se distingue par l’importance et la précocité des insuffisances respiratoires chroniques, et des affections telles que la dengue, la leptospirose spécifique au bassin caribéen, la drépanocytose (maladie génétique très répandue dans la population antillaise). De plus, la Guadeloupe reste l’un des départements français les plus touchés par le virus du sida. L’analyse des services proposés par les établissements de santé a conduit les autorités sanitaires, l’ARH et la DSDS à engager un vaste plan de modernisation du système médical et médico-social sur la période 2006-2010 (plan hôpital 2007 prolongé par le plan hôpital 2012) dans le cadre du schéma régional de l’organisation sanitaire. Ainsi, sont programmés les travaux de mise aux normes de l’ensemble des infrastructures du secteur (hygiène et sécurité, surfaces de médicalisation, respect des normes antisismiques). Une meilleure répartition de l’offre de soins est également mise en œuvre. Au 1er janvier 2006, la Guadeloupe comptait 1 052 professionnels de santé pour 100 000 habitants (1 505 en métropole), avec une densité sensiblement égale. Le taux d’équipement de la Guadeloupe, mesuré par le nombre de lits et places pour 1 000 habitants, se révèle relativement comparable à celui du département de la Martinique mais se situe encore en deçà du niveau relevé en métropole.

    LES STATISTIQUES DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES

    A la fin 2011, la Guadeloupe compte 17903 sections d’établissements pour 87636 salariés. On observe dans ce Département une hausse relativement importante des accidents du travail (AT) avec arrêt en 2011 : 1314 contre 935 en 2010, soit +40,53%. Parmi les principaux éléments ayant occasionné ces accidents, on relève : les surfaces de travail ou de circulation de plain-pied, les objets en cours de manipulation ou encore les chutes avec dénivellation, entre autres. 26,5% des AT avec arrêt concernaient le secteur des Services, Commerces et Alimentation, 17,2 %, les Activités de services II et Travail Temporaire, 14,7 %, les Industries du BTP. Les accidents du travail touchent plus les hommes que les femmes, plus les employés que l’encadrement. Ils arrivent dans plus de 9 cas sur 10 sur le lieu de travail. Cette hausse marquée se confirme également au niveau des accidents de trajet : 172 contre 116 en 2010, soit +48,3%. On dénombre 2 décès (contre 1 en 2010). Pour ce qui est des maladies professionnelles en 2011, le nombre de cas reconnus est également en hausse en 2011 : 60 contre 57 en 2010 et 43 en 2009, soit une augmentation de 28.3% sur la période (plus de 90% de TMS – troubles musculo-squelettiques).
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    Publié en Guadeloupe
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