• Présentation

    Source: Ministère des Outre-mer
    La Guyane est l’un des cinq départements d’Outre-Mer, créés par la loi du 19 mars 1946. La loi du 2 mars 1982 érigeant la région en collectivité territoriale de plein exercice a fait de la Guyane une des vingt-six régions françaises. Le département est découpé en deux arrondissements (Cayenne et Saint-Laurent du Maroni), subdivisés en 19 cantons et 22 communes. Située dans le Nord-Est de l’Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil, la Guyane est une terre chaude et intense au climat équatorial.
    Ce département, d’une superficie de 86.504 km², est limité :
    – au nord, par la côte qui, dans son ensemble, est plate et marécageuse et formée de terrains sédimentaires récents ;
    – à l’est, par le fleuve Oyapock, entre la Guyane et le Brésil ;
    – à l’ouest, par le fleuve Maroni, séparant la Guyane du Surinam ;
    – au sud, la frontière avec le Brésil est matérialisée par la ligne de partage des eaux avec le bassin de l’Amazone.

    La Guyane possède 300 km de côtes, 520 km de frontières avec le Surinam et 700 km de frontières avec le Brésil. Cayenne, chef-lieu du département, se situe à 7.072 km de Paris (Décalage horaire de - 4 heures en hiver et - 5 heures en été) et à 1.500 km de Fort-de-France, à 5.000 km de Rio de Janeiro et 5.000 km de New York.
    Le climat est de type équatorial, à température presque constante, les minimums avoisinant 22°C et les maximums proches de 36°C. Le trait essentiel est évidemment l’humidité relative dont le taux descend rarement en dessous de 80 %. Les pluies (de 2500 à 4000 mm/an) diminuent d’intensité vers l’ouest et surtout vers l’intérieur. Elles déterminent quatre saisons :
    – la petite saison des pluies de décembre à février ;
    – le petit été de mars ;
    – la grande saison des pluies d’avril à juillet ;
    – la grande saison sèche d’août à décembre.
    La Guyane est exposée aux alizés du secteur Est, mais les cyclones y sont inconnus. On a dénombré près de 206.000 habitants en Guyane lors du recensement en 2006, soit 50.000 habitants supplémentaires entre 1999 et 2006. Ce rythme de progression très important, difficile à évaluer avec précision, est soutenu par la conjonction d’un taux de natalité qui est le plus important de France et d’Amérique du Sud (29,9 pour mille en 2006) et un solde migratoire largement excédentaire. Cela donne un rythme de croissance de 3,97 % par an entre 1999 et 2006. En conséquence, presque la moitié des habitants a moins de 20 ans. Le taux de mortalité est très faible et la fécondité élevée (3,8 %) mais le taux de mortalité infantile (12,6 pour mille) reste trois fois supérieur à celui de la métropole du fait de l’insuffisance des équipements hospitaliers dans l’intérieur.
    Les principales villes en 2006 sont :
    – Cayenne, le chef-lieu, 58.004 habitants,
    – Saint-Laurent-du-Maroni, 33.707 habitants,
    – Matoury, 24.583 habitants,
    – Kourou, 23.813 habitants,
    Les caractéristiques géographiques de la Guyane (proximité de l’équateur, accès direct à la mer à la fois vers le nord et le nord est) lui ont valu de bénéficier de l’implantation du centre spatial de Kourou en 1968.

    QUELQUES REPÈRES SANTÉ

    Les infrastructures publiques de la Guyane comprennent un centre hospitalier doté d’un service psychiatrique à Cayenne, un autre à Saint-Laurent du Maroni, un centre médico-chirurgical à Kourou. Une antenne de l’Institut Pasteur est implantée à Cayenne. Il existe en outre trois cliniques privées. Dans chaque commune, on trouve un centre de santé. Un centre de repos et de convalescence est implanté à Montsinéry. La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (sauf pour les séjours de très courte durée). La prévention contre le paludisme est fortement recommandée : la principale mesure de prévention consiste à se protéger contre les piqûres de moustiques. Cette mesure peut s’accompagner de la prescription par un médecin d’un traitement médicamenteux, mais celui-ci ne sera envisagé qu’au cas par cas, en fonction de la destination exacte, de la durée du séjour ainsi que de la tolérance au traitement. Si un traitement médicamenteux a été entrepris, il est impératif de ne pas le stopper et de continuer le traitement quatre semaines après le retour.

    LES STATISTIQUES DES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET DES MALADIES PROFESSIONNELLES

    A la fin 2011, on recense en Guyane 5798 établissements dans lesquels travaillent 35481 salariés. On constate pour 2011, une légère hausse des accidents du travail avec arrêt : 399 contre 381 en 2010 (+4,72%) en rapport avec l’accroissement du nombre de salariés (+5,28%). Les éléments matériels en cause sont dans l’ordre : les manipulations, les circulations de plain-pied et les chutes avec dénivellation. Les secteurs les plus touchés sont, quant à eux, les activités de services II (soins et travail temporaire), le BTP et l’alimentation. Les chiffres relatifs aux accidents de trajets sont, pour leur part, relativement encourageants avec une baisse substantielle de la sinistralité : 44 contre 63 en 2010. Le bémol venant des accidents graves qui sont en hausse. Enfin, le nombre des maladies professionnelles ayant donné lieu à une première indemnisation en 2011 augmente de 60% par rapport à 2010, ceci en relation directe avec l’accroissement des maladies liées aux TMS.
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    Publié en Guyane
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